by Paul Dao
09.02.2025
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Checklist Retraite : 7 Points Essentiels

Planifier votre retraite en Suisse demande d’anticiper plusieurs aspects pour optimiser vos finances. Voici les 7 étapes clés pour maximiser votre épargne grâce au système des trois piliers (AVS, LPP, 3e pilier) :

  • Définir vos objectifs : Quel âge de départ ? Quel niveau de vie souhaitez-vous maintenir ?
  • Choisir entre pilier 3a et 3b : Le 3a offre des déductions fiscales, tandis que le 3b est plus flexible.
  • Optimiser vos avantages fiscaux : En 2025, cotisez jusqu’à 7'258 CHF dans le 3a pour réduire votre revenu imposable.
  • Sélectionner le bon produit : Comparez banques et assurances pour maximiser vos rendements.
  • Planifier vos retraits intelligemment : Échelonnez-les pour réduire l’impôt.
  • Revoir votre plan annuellement : Ajustez vos cotisations et placements selon vos besoins.
  • Préparer la succession : Assurez la protection de vos proches avec des dispositions claires.

Agir dès maintenant, même avec de petites cotisations, peut transformer votre retraite en un projet solide et serein.

Faire son 3ème pilier : en Banque ou en Assurance ?

1. Définir vos objectifs de retraite

Avant de vous lancer dans votre plan d'épargne retraite, commencez par définir des objectifs clairs. Ces objectifs vous aideront à orienter vos efforts d'épargne et à déterminer le montant à cotiser chaque mois. Une étape essentielle consiste également à réfléchir au moment où vous souhaitez prendre votre retraite afin d'ajuster vos projections en conséquence.

L'âge auquel vous envisagez de partir à la retraite est la première décision à prendre. En Suisse, l'âge légal est actuellement fixé à 65 ans pour les hommes et 64 ans pour les femmes, bien qu'une harmonisation soit en discussion. Si vous souhaitez partir plus tôt, par exemple à 60 ans, il faudra compenser les années sans cotisations en augmentant vos contributions dès maintenant.

Un autre point crucial est le niveau de vie que vous souhaitez maintenir une fois à la retraite. Une règle souvent citée est de viser environ 70 % de votre dernier salaire pour conserver un confort de vie similaire. Par exemple, si vous gagnez 80'000 CHF par an, vous devriez prévoir un revenu mensuel d'environ 4'667 CHF après la retraite.

Pour affiner vos calculs, évaluez l'écart entre vos besoins financiers et les prestations offertes par l'AVS et la LPP. Actuellement (en 2025), l'AVS verse en moyenne 2'520 CHF par mois. La LPP, selon votre caisse de pension et vos années de cotisation, peut fournir entre 1'500 et 2'500 CHF mensuels. Cela signifie qu'il pourrait vous rester à combler une différence de 0 à 800 CHF par mois, selon votre situation personnelle, via le troisième pilier ou d'autres investissements privés.

Les outils de simulation sont très utiles pour estimer vos besoins d'épargne. En entrant des informations comme votre âge, vos revenus, l'âge de départ souhaité et le capital cible, ces simulateurs calculent le montant mensuel à épargner. Par exemple, à 35 ans, si vous voulez accumuler 200'000 CHF d'ici vos 65 ans avec un rendement de 3 %, vous devrez économiser environ 400 CHF par mois.

En définissant des objectifs précis, vous transformez l'épargne retraite en un projet concret et atteignable. Cela vous permettra aussi de choisir plus facilement les produits financiers adaptés à vos besoins et à votre situation.

2. Choisir entre le pilier 3a et 3b

Une fois vos objectifs bien définis, il est temps de décider entre le pilier 3a et le pilier 3b. Ce choix influence directement les avantages fiscaux, la souplesse de votre épargne et les conditions de retrait. Voici un aperçu des points forts et des particularités de chaque option.

Le pilier 3a est particulièrement intéressant grâce à ses avantages fiscaux importants. Cependant, il impose des règles strictes concernant les retraits, afin de garantir que l'épargne reste intacte jusqu'à des moments précis, comme l'âge de la retraite ou des situations spécifiques (achat d’un logement, départ à l’étranger, etc.).

De son côté, le pilier 3b offre une grande flexibilité. Il n’y a pas de limite de cotisation, et vous pouvez retirer vos fonds à tout moment. En revanche, les avantages fiscaux qu’il propose sont plus restreints. Si vous cherchez à optimiser vos économies, il est souvent recommandé de maximiser d'abord le pilier 3a avant de vous tourner vers le pilier 3b.

Pour tirer le meilleur parti des deux systèmes, vous pouvez envisager de les combiner. Cela vous permet de profiter des avantages fiscaux du pilier 3a tout en bénéficiant de la liberté qu’offre le pilier 3b.

L'équilibre entre ces deux piliers dépendra de votre situation personnelle et de vos priorités financières. Prenez le temps d'évaluer vos besoins avant de faire votre choix.

3. Optimiser les avantages fiscaux

Le pilier 3a est l'un des moyens les plus efficaces pour alléger votre charge fiscale tout en épargnant pour votre retraite. Chaque franc que vous y versez réduit directement votre revenu imposable, ce qui se traduit par des économies d'impôts immédiates.

En 2025, les salariés peuvent cotiser jusqu'à 7'258 CHF, tandis que les indépendants, souvent sans accès à un deuxième pilier, peuvent déduire jusqu'à 20 % de leur revenu net. Cette différence permet aux indépendants de pallier partiellement l'absence d'une caisse de pension.

Cependant, l'impact fiscal dépend fortement de votre canton de résidence et de votre tranche d'imposition. Pour maximiser ces économies, il est utile de consulter un expert fiscal ou d'utiliser des simulateurs en ligne afin de calculer précisément vos avantages.

Cotiser dès le début de l'année est une stratégie intelligente, car cela permet à votre capital de générer des rendements sur une période plus longue. Par ailleurs, ajuster vos versements à votre situation personnelle peut encore améliorer vos économies. Votre statut familial, votre lieu de résidence et vos autres déductions fiscales jouent un rôle clé dans cette optimisation. Des outils d’analyse peuvent vous aider à évaluer l’impact fiscal de vos contributions et à identifier des opportunités d’ajustement.

Enfin, les avantages fiscaux ne s'arrêtent pas au moment de la cotisation. Lors du retrait, le capital accumulé est imposé séparément des autres revenus, à un taux réduit. En échelonnant vos retraits sur plusieurs années, vous pouvez encore minimiser votre charge fiscale et maximiser vos gains.

4. Choisir le bon produit et prestataire

Opter pour une solution bancaire ou d'assurance pour votre pilier 3a influence directement vos rendements, votre souplesse financière et les frais que vous paierez sur le long terme. Ce choix impacte non seulement la croissance de votre épargne, mais aussi les conditions de retrait et les coûts associés. Il est donc crucial d'examiner les caractéristiques propres à chaque option avant de prendre une décision.

Les solutions bancaires se distinguent par leur transparence sur les frais et leur flexibilité. Vous pouvez opter pour des comptes d'épargne sécurisés ou investir dans des fonds diversifiés à des coûts souvent compétitifs. Ce type de solution est idéal si vous souhaitez garder la main sur vos investissements et ajuster votre portefeuille en fonction des fluctuations du marché.

De leur côté, les solutions d'assurance combinent épargne et protection, en incluant par exemple une couverture en cas de décès ou d'invalidité. Cependant, ce double avantage s'accompagne de frais de gestion plus élevés et de conditions de retrait plus restrictives. Ces solutions conviennent mieux à ceux qui recherchent une sécurité supplémentaire en plus de leur épargne.

Une fois que vous avez identifié vos priorités, analysez attentivement les frais associés à chaque option : frais d'entrée, de gestion et de sortie. Même des écarts apparemment minimes peuvent réduire de manière significative votre capital sur le long terme. Pour éviter les mauvaises surprises, demandez des simulations détaillées auprès de plusieurs prestataires afin de comparer les offres.

Enfin, ne sous-estimez pas l'importance d’un accompagnement personnalisé. Un prestataire offrant des analyses régulières, des outils de simulation performants et un suivi en ligne peut vous aider à ajuster votre stratégie d'épargne au fil du temps. Faire appel à un expert vous permettra de choisir une solution alignée sur vos objectifs et votre situation personnelle.

5. Planifier vos retraits

La manière dont vous retirez votre capital influence directement votre fiscalité. Une planification réfléchie est essentielle pour maximiser ce que vous percevrez une fois à la retraite. Voici un aperçu des stratégies de retrait à envisager.

Comprendre les options de retrait

Vous avez deux principales options : un retrait unique ou un retrait échelonné sur plusieurs années. Opter pour un retrait unique signifie que l'intégralité de votre capital sera soumise à l'impôt progressif la même année, ce qui peut entraîner une charge fiscale élevée. En revanche, échelonner vos retraits permet de bénéficier de taux d'imposition plus faibles sur chaque montant individuel.

L'impact fiscal de l'échelonnement

Répartir vos retraits sur 3 à 5 ans peut réduire votre charge fiscale totale de 20 à 40 %.

Prenons un exemple concret : Daniel a retiré CHF 473'506 en une seule fois, ce qui lui a coûté environ CHF 51'000 en impôts. Maria, elle, a étalé ses retraits sur deux ans et n’a payé que CHF 31'000, économisant ainsi plus de CHF 20'000.

Optimiser le calendrier de vos retraits

Vous pouvez effectuer vos retraits entre cinq ans avant et cinq ans après l’âge ordinaire de la retraite AVS, à condition de continuer à travailler. Pour profiter de taux d’imposition réduits, planifiez vos retraits en fonction des montants des capitaux de prévoyance que vous prévoyez de retirer.

Coordonner avec le 2e pilier

Une fois votre calendrier de retraits optimisé, coordonnez les retraits de vos 2e et 3e piliers pour éviter une imposition cumulative. Si vous retirez des capitaux des deux piliers la même année, les montants sont additionnés pour le calcul de l’impôt Une stratégie efficace consiste à fermer vos comptes 3a l’année précédant votre retraite, puis à ouvrir un nouveau compte pour l’année suivante. Cela permet de séparer fiscalement les retraits des deux piliers.

Tenir compte des spécificités cantonales

Les taux d’imposition varient considérablement d’un canton à l’autre. Par exemple, dans des cantons comme Schwyz ou Zoug, un retrait de CHF 100'000 peut être taxé à un taux de 2 à 4 %, alors qu’à Genève ou Vaud, ce taux peut grimper à 10 ou 12 %. Si vous envisagez de déménager, le choix du moment peut avoir un impact notable sur votre fiscalité.

Préparer administrativement vos retraits

Une préparation administrative rigoureuse est essentielle. Les comptes 3a doivent être fermés intégralement, car les retraits partiels ne sont pas autorisés. Pour faciliter l’échelonnement, ouvrez plusieurs comptes dès le début. Contactez vos institutions financières bien à l’avance pour obtenir les formulaires nécessaires.

Pour les couples mariés, il est important de noter que les retraits effectués par les deux conjoints durant la même période fiscale sont additionnés pour le calcul de l’impôt. Une coordination entre les conjoints peut réduire l’impôt global du ménage.

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6. Réviser votre plan chaque année

Mettre à jour votre plan 3e pilier chaque année est indispensable pour s'assurer qu'il reste adapté à votre situation. La vie évolue, tout comme les marchés et les réglementations. Ce qui était pertinent il y a deux ans peut ne plus l'être aujourd'hui. Une révision annuelle vous permet d'ajuster votre stratégie en fonction de ces changements et de maximiser les avantages de votre 3e pilier.

Identifier les changements dans votre vie personnelle

Votre situation personnelle et professionnelle a un impact direct sur votre capacité à cotiser. Par exemple, une augmentation de salaire pourrait vous permettre d'atteindre le plafond maximal de CHF 7'258 pour 2025. À l'inverse, une période de chômage ou un passage au temps partiel pourrait nécessiter une réduction de vos contributions. Les événements familiaux tels qu'un mariage, un divorce ou une naissance influencent également vos priorités financières.

Un déménagement peut aussi avoir des conséquences importantes. Si vous passez d'un canton comme Genève à un canton à fiscalité plus avantageuse comme Zoug, vos économies d'impôt sur les cotisations 3a pourraient augmenter considérablement. Cela justifie une révision complète de votre stratégie.

S'adapter aux nouvelles règles et réglementations

Les réglementations liées au 3e pilier évoluent régulièrement. Par exemple, les plafonds de cotisation sont ajustés chaque année, ce qui peut nécessiter une mise à jour de vos contributions. De plus, de nouvelles options de placement ou des modifications des conditions de retrait peuvent offrir des opportunités d'optimisation.

Les changements dans les fiscalités cantonales ou fédérales peuvent également influencer l'attractivité de vos placements. Une révision annuelle vous permet de réagir rapidement à ces évolutions et d'en tirer parti avant qu'elles ne soient largement exploitées.

Analyser la performance de vos placements

Si vous avez opté pour un compte 3a en titres, un suivi régulier de vos investissements est essentiel. Une stratégie qui fonctionnait bien en période de croissance des marchés peut devenir inadéquate en cas de volatilité. Comparez les performances de vos comptes et évaluez si un rééquilibrage entre des stratégies plus conservatrices ou plus dynamiques est nécessaire.

À l'approche de la retraite, il est généralement conseillé de réduire les risques. Par exemple, si vous avez 55 ans et un portefeuille 100 % actions, il pourrait être temps de diversifier et d'opter pour une allocation plus prudente afin de protéger le capital accumulé.

Planifier vos retraits de manière stratégique

L'ajustement de vos retraits est tout aussi important que celui de vos cotisations. À mesure que vous approchez de la retraite, commencez à simuler différents scénarios de retrait. Cinq ans avant l'âge AVS, cette planification devient essentielle pour optimiser votre fiscalité. Par exemple, ouvrir plusieurs comptes 3a peut vous permettre d'échelonner vos retraits et de réduire votre charge fiscale.

Même si vous n'avez qu'un seul compte 3a, il n'est pas trop tard pour en ouvrir d'autres. Même avec seulement quelques années de cotisations, cela pourrait vous faire économiser des milliers de francs lors de la phase de retrait.

Utiliser des outils de simulation

Les simulateurs financiers sont des outils précieux pour vérifier si vos objectifs actuels sont en phase avec la performance réelle de vos placements. Testez différentes hypothèses, comme une augmentation de vos cotisations, un changement de stratégie d'investissement ou une modification du calendrier de retrait. Ces simulations peuvent révéler des ajustements simples mais efficaces pour optimiser votre plan.

Intégrer votre stratégie 3e pilier à votre planification fiscale

Votre déclaration annuelle d'impôts est une excellente occasion d'ajuster votre stratégie. Analysez l'impact fiscal réel de vos cotisations de l'année écoulée et adaptez vos contributions en conséquence. Si les économies d'impôt réalisées ne correspondent pas à vos attentes, identifiez les raisons et ajustez votre approche.

Cette coordination avec votre planification fiscale globale peut également révéler des opportunités, comme des rachats dans votre 2e pilier ou d'autres stratégies fiscales complémentaires au 3e pilier. Cela vous permet de maximiser vos avantages tout en restant aligné avec vos objectifs à long terme.

7. Planifier la succession et la protection familiale

Pour optimiser votre stratégie de 3e pilier, il est essentiel d’anticiper la transmission de vos avoirs afin de protéger vos proches et de préserver votre patrimoine. Une bonne planification permet non seulement de garantir la sécurité financière de votre famille, mais aussi d'assurer que vos volontés soient respectées. Les règles de succession varient considérablement entre le pilier 3a et le pilier 3b, ce qui rend une organisation rigoureuse indispensable.

Comprendre les règles de succession du pilier 3a

Le pilier 3a est soumis à un ordre de bénéficiaires fixé par la loi, offrant peu de marge de manœuvre pour choisir librement vos héritiers. Cet ordre privilégie en premier lieu le conjoint ou partenaire enregistré, suivi des enfants, puis d'autres proches selon des critères spécifiques. Cela signifie qu’il n’est pas possible, par exemple, de désigner un neveu ou une autre personne en dehors de cet ordre.

De plus, les avoirs du pilier 3a ne sont pas inclus dans la succession au sens strict. Ils sont directement transmis selon les modalités que vous avez établies avec votre institution de prévoyance. Cette spécificité rend crucial le fait de bien comprendre les implications de ces règles pour éviter les malentendus ou les conflits.

Profiter de la liberté du pilier 3b

Le pilier 3b, en revanche, offre une flexibilité totale dans la désignation des bénéficiaires. Vous pouvez choisir librement qui recevra vos avoirs : un ami, un partenaire non marié ou même une organisation caritative. Cela en fait une solution particulièrement intéressante pour les couples non mariés, qui doivent impérativement formaliser leurs choix pour garantir que leurs volontés soient respectées.

Avec les polices d'assurance 3b, vous pouvez modifier vos bénéficiaires à tout moment par une déclaration écrite, qu'il s'agisse d'un amendement au contrat ou d'une simple lettre à votre assureur. Cette flexibilité vous permet d’adapter vos choix en fonction de l’évolution de votre situation personnelle ou familiale.

L'importance des documents légaux

Même si les avoirs du pilier 3a ne font pas partie de la succession classique, il reste indispensable de disposer d’un testament ou d’un contrat successoral pour organiser la transmission de l’ensemble de votre patrimoine. Ces documents permettent d’éviter toute confusion et garantissent une répartition conforme à vos souhaits.

Depuis le 1er janvier 2023, la révision de la loi successorale suisse a modifié les parts réservataires. Les parts des descendants ont été réduites à la moitié de leur part légale, et celles des parents ont été supprimées. Si votre testament date d’avant cette réforme, il est crucial de le mettre à jour pour qu’il reflète vos intentions actuelles. Pour les couples non mariés, seul un testament ou un contrat successoral peut garantir que votre partenaire héritera selon vos volontés.

En complément, les directives anticipées permettent d’exprimer vos souhaits concernant les soins médicaux en cas d’incapacité, renforçant ainsi la protection de vos proches et de votre patrimoine.

Tenir compte des conséquences fiscales

La transmission des avoirs du 3e pilier peut avoir des effets fiscaux non négligeables. Par exemple, la valeur de rachat des polices est prise en compte dans le calcul des parts réservataires. Il est donc important d’intégrer cet aspect dans votre planification successorale pour éviter les mauvaises surprises.

Mettre à jour vos dispositions régulièrement

Votre situation personnelle et professionnelle évolue au fil du temps. Mariage, divorce, naissance ou décès : chaque événement important doit être l’occasion de réviser vos désignations et documents successoraux. Cela est particulièrement vrai pour le pilier 3b, où la flexibilité vous permet d’ajuster vos choix en temps réel. Assurez-vous également que vos institutions de prévoyance disposent des informations les plus récentes concernant vos bénéficiaires.

Enfin, pour garantir la validité juridique de vos dispositions, il est vivement conseillé de consulter un notaire. Les contrats successoraux doivent respecter des formalités précises et être authentifiés par deux témoins pour éviter toute contestation ultérieure. Cette démarche vous offre la tranquillité d’esprit de savoir que vos volontés seront respectées.

Conclusion

Planifier sa retraite avec le 3e pilier suisse demande une démarche réfléchie et adaptée à vos besoins spécifiques. Les sept étapes clés évoquées offrent une base solide pour élaborer une stratégie financière durable.

Voici un rappel des points abordés : définir des objectifs précis pour orienter votre épargne, choisir entre le pilier 3a et 3b selon vos priorités (avantages fiscaux pour le 3a, plus de liberté avec le 3b), profiter des déductions fiscales pour accélérer la croissance de votre capital, sélectionner soigneusement les produits et prestataires pour maximiser les rendements, organiser les retraits pour limiter l’imposition, effectuer un suivi annuel pour ajuster votre plan en fonction de votre situation, et enfin, anticiper la planification successorale pour protéger vos proches.

Cette feuille de route vous aide à avancer sereinement vers une retraite paisible. L’essentiel ? Commencer dès maintenant, même avec des montants modestes, et ajuster votre stratégie au fil des années. Chaque année compte, et le temps joue en votre faveur.

N’attendez plus : appliquez ces conseils dès aujourd’hui et intégrez-les à votre routine annuelle. C’est ainsi que vous vous assurez une prévoyance en phase avec vos objectifs de vie.

FAQs

Quels sont les principaux avantages et inconvénients des piliers 3a et 3b pour la planification de ma retraite en Suisse ?

Le pilier 3a se distingue par des avantages fiscaux intéressants, notamment la possibilité de déduire les cotisations de votre revenu imposable. En plus de cet avantage, il garantit une sécurité renforcée grâce à une réglementation rigoureuse. Cependant, son principal inconvénient réside dans son manque de flexibilité : les fonds restent bloqués jusqu’à la retraite, sauf dans certains cas spécifiques, comme l'achat d'un logement ou un départ définitif de la Suisse.

À l’inverse, le pilier 3b se révèle bien plus flexible. Vous pouvez accéder à vos fonds quand vous le souhaitez et les utiliser comme bon vous semble, ce qui en fait une option idéale pour des projets à court ou moyen terme. En revanche, les avantages fiscaux sont plus limités, bien que dans certains cantons, une partie des cotisations puisse être déductible. Ce pilier est particulièrement adapté à ceux qui souhaitent une solution d’épargne complémentaire ou plus souple.

Comment maximiser mes économies d'impôts grâce au pilier 3a en Suisse ?

Optimiser vos économies d'impôts avec le pilier 3a

Pour réduire vos impôts grâce au pilier 3a, commencez par cotiser jusqu'au plafond annuel autorisé (7'258 CHF en 2025 pour les salariés). Ces cotisations sont entièrement déductibles de votre revenu imposable, ce qui peut considérablement alléger votre charge fiscale, selon votre canton, votre niveau de revenu et le montant versé.

Quelques astuces pour maximiser vos avantages fiscaux

  • Versez vos cotisations en début d'année : En procédant ainsi, vous bénéficiez plus longtemps des intérêts ou des rendements générés.
  • Optez pour plusieurs comptes 3a : Cette approche permet un retrait échelonné à la retraite, limitant ainsi l'imposition sur le capital retiré.

En adoptant ces stratégies, vous optimisez non seulement vos économies d'impôts, mais vous préparez également une retraite plus sereine.

Comment puis-je planifier mes retraits du 3e pilier pour réduire au maximum l’impact fiscal à la retraite ?

Comment réduire l’impact fiscal de vos retraits du 3e pilier ?

Pour éviter une lourde charge fiscale lorsque vous retirez votre 3e pilier, il est recommandé de répartir ces retraits sur plusieurs années civiles. Cette stratégie permet de réduire l'effet de la progressivité de l'impôt, en évitant que l'ensemble de vos économies soit imposé à un taux plus élevé en une seule fois.

En parallèle, il est essentiel de prendre en compte les taux d’imposition spécifiques à votre canton ainsi que les plafonds qui s’appliquent à votre situation personnelle. Une planification anticipée et adaptée à vos besoins, idéalement réalisée avec l’aide d’un expert fiscal, peut non seulement optimiser vos économies, mais aussi faciliter une transition financière sereine vers la retraite.

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